31 Août Rentrée scolaire 2021/2022 : Ce que nous réserve le protocole sanitaire
On y est, plus que quelques jours avant la rentrée scolaire !
Même si le ministre de l’économie a annoncé une « rentrée la plus normale possible », il n’en reste pas moins que la crise sanitaire n’est pas derrière nous et est toujours d’actualité. Pour cette rentrée du jeudi 2 septembre, le protocole qui prévaut pour l’ensemble du territoire est le niveau 2 (vous trouverez à la fin de cet article le récapitulatif des différents niveaux). A travers cet article nous allons voir ledit protocole sanitaire, mais aussi faire un point sur les détecteurs de CO2 et les purificateurs d’air dans les classes.
S’il ne fallait retenir que les infos principales du protocole sanitaire de la rentrée, nous pourrions les résumer en 4 points majeurs :
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- Présence : Les cours se font à 100% en présentiel, dans les écoles, collèges, lycées, et à l’université
- Port du masque : En intérieur il est obligatoire pour les élèves et personnels, à partir de l’école élémentaire
- Fermetures de classes (plus de précisions ci-après) :
- Dès le 1er cas dans les écoles (maternelles et primaires)
- Dans les collèges et lycées, seuls les élèves dépistés positifs ou cas contacts non-vaccinés (>12 ans) doivent s’astreindre à une semaine d’isolement
- Pass sanitaire : Pas de pass sanitaire dans les établissements scolaires mais il pourra en revanche être exigé lors de certaines sorties scolaires au sein d’espaces accueillant du grand public, comme les musées.
Au-delà de ces 4 points qui « résument » le protocole de rentrée, il est tout de même bon de rappeler d’autres points importants, toujours selon le ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports (hors universités) :
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- Protocole sanitaire à proprement parler : Au-delà du port du masque pour les élèves et le personnel, il est prévu une aération renforcée ; le lavage des mains ; la limitation obligatoire du brassage par niveau ; plusieurs fois par jour, désinfection des surfaces les plus touchées, mais aussi désinfection des tables du réfectoire après chaque service
- Activités physiques et sportives : elles sont autorisées à l’extérieur et à l’intérieur ; à l’intérieur toutefois, absence de sports de contact et distanciation adaptée en fonction de la pratique sportive. Distanciation de 2 mètres préconisée en règle générale.
- Protocole de contact-tracing : dans les écoles, fermeture de la classe dès le 1er cas de contamination et poursuite de l’apprentissage à distance ; dans les collèges et lycées, les élèves cas contact à risque sans vaccination complète passent en apprentissage à distance pendant 7 jours tandis que les élèves cas contacts à risque justifiant d’une vaccination complète peuvent poursuivre les cours en présentiel.
Quant au protocole sanitaire à la rentrée dans les universités, il reste renforcé : masque à l’intérieur, consignes d’aération et nettoyage des locaux. Il n’y aura pas de pass sanitaire exigé, sauf pour les événements associatifs, de clubs sportifs ou les séminaires. Pour les restaurants universitaires ceux-ci sont pour l’heure affiliés à la restauration collective. Il ne faut donc pas de pass sanitaire pour y entrer, mais une distanciation peut être demandée entre les élèves pour limiter le brassage.
En matière de vaccination, la même distinction que dans les collèges et lycées doit être opérée entre les élèves vaccinés et non-vaccinés : seuls les élèves négatifs au Covid-19 et vaccinés aux deux doses échappent à l’isolement / enseignement à distance d’une semaine préconisé en cas de contamination ou si l’on est cas contact. La première semaine de septembre, une grande session de vaccination est par ailleurs programmée sur les campus, en lien avec l’ARS (Agence régionale de santé). La ministre de l’Enseignement supérieur dit tabler sur 80% d’étudiants complètements vaccinés à la rentrée.
Enfin, nous nous attarderons sur les 2 points, à savoir les détecteurs de CO2 ainsi que les purificateurs d’air dans les classes.
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- Détecteurs de CO2 : Les capteurs de CO2 sont de petits boîtiers, qui servent à mesurer dans l’air le taux de concentration de dioxyde de carbone (gaz rejeté par la respiration de l’être humain). Les capteurs de CO2 sont incapables de détecter la présence du virus dans une pièce, mais indiquent en revanche si elle est bien ou mal ventilée. Selon un article du Journal du CNRS (organisme public de recherches) publié en avril, « Mieux la pièce est ventilée et moins le risque d’infection par le Covid-19 est grand ».
Ce sont les collectivités locales qui doivent les financer car elles sont en charge des écoles, collèges et lycées.Fin août, le ministre de l’Education a souhaité justifier la non-prise en charge par l’Etat des capteurs de CO2 dans les classes : « C’est un des outils de la classe, c’est un thermomètre, pas davantage. C’est une compétence des collectivités locales. Si vraiment elles ont des difficultés, qu’elles contactent l’État et les préfets ».
Le protocole sanitaire à l’école donne, lui, pour consigne une aération fréquente des locaux. Autant dire que pour le moment cela n’est pas très gênant, mais une ouverture fréquente en pleine hiver risque d’être plus « glaciale » à mettre en place. Ce dernier point nous amène, vous vous en doutez, aux fameux purificateurs d’air.
- Détecteurs de CO2 : Les capteurs de CO2 sont de petits boîtiers, qui servent à mesurer dans l’air le taux de concentration de dioxyde de carbone (gaz rejeté par la respiration de l’être humain). Les capteurs de CO2 sont incapables de détecter la présence du virus dans une pièce, mais indiquent en revanche si elle est bien ou mal ventilée. Selon un article du Journal du CNRS (organisme public de recherches) publié en avril, « Mieux la pièce est ventilée et moins le risque d’infection par le Covid-19 est grand ».
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- Purificateurs d’air : Les purificateurs d’air, habituellement utilisés pour éliminer des particules polluantes, comme les pollens ou des poussières, rencontrent un véritable succès depuis l’apparition du coronavirus et encore plus avec cette rentrée. Ces appareils sont en effet capables de filtrer les gouttelettes de Covid-19 en suspension dans une salle. Cela pousse même certains scientifiques à demander leur généralisation à l’école.
Les purificateurs d’air représentent donc un véritable intérêt sur le plan sanitaire, et notamment à l’école. En revanche, ce type d’appareil devrait être ajouté « si les fenêtres ne peuvent pas s’ouvrir », rendant l’aération naturelle impossible. L’aération fréquente des locaux est l’une des principales mesures collectives de réduction du risque de transmission du virus. Même si lors de la saison froide cela peut être compliqué, les fenêtres des salles de classe doivent donc être ouvertes au moins 15 minutes le matin avant l’arrivée des élèves pendant chaque récréation, pendant les intercours, au moment du déjeuner et pendant le nettoyage des locaux.
Sachant qu’une aération d’au moins 5 minutes est recommandé toutes les heures mais que, pour être efficace, ces appareils doivent être équipé de filtre HEPA (Haute Efficacité des Particules Aériennes) avec des coûts élevés, leur mise en place risque d’être compliqué pour les collectivités. Bon, on vous passera aussi le « boucan d’enfer » que font ces appareils en fonctionnement, empêchant ainsi la concentration des élèves.
- Purificateurs d’air : Les purificateurs d’air, habituellement utilisés pour éliminer des particules polluantes, comme les pollens ou des poussières, rencontrent un véritable succès depuis l’apparition du coronavirus et encore plus avec cette rentrée. Ces appareils sont en effet capables de filtrer les gouttelettes de Covid-19 en suspension dans une salle. Cela pousse même certains scientifiques à demander leur généralisation à l’école.
Si nous devions retenir une information importante sur ces deux derniers points, aujourd’hui, seul le détecteur de CO2 semble être un outil nécessaire. Même au-delà de la crise sanitaire, la concentration de CO2 est un indicateur à surveiller.
Concernant notre ville, à ce jour, aucune mise en place de ces dits détecteurs n’est prévue dans les classes de Champs-sur-Marne.
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